LA MINISTRE DE L’EMPLOI DE CONINCK FÉLICITÉE AVEC BALAYETTE ET PELLE

Bon nombre de choses doivent cependant encore être réalisées. Selon l’OIT, 30% des travailleuses et travailleurs domestiques au niveau mondial travaillent sans aucun droit de travail, sans jour de repos hebdomadaire, avec des heures de travail illimitées et un salaire minimal. La protection sociale comme par exemple un âge minimum pour pouvoir travailler, le congé de maternité, l’accès à la sécurité sociale, etc. manque.

Mais également dans notre propre pays, malgré la ratification de la Convention 189 par le Parlement Fédéral, il y a encore du pain sur la planche. Tout d’abord, les trois communautés et la région bruxelloise doivent encore ratifier séparément le traité. Ce n’est qu’après que toutes ces procédures nationales ont été suivies que l’OIT peut enregistrer la Belgique en tant que pays signataire.
En outre, le destin des migrants et des gens sans papiers qui trouvent du travail dans le secteur des tâches ménagères exige notre attention spécifique. En effet, l’OIT prévient de situations dégradantes, là où la migration et le travail domestique se rejoignent. Les migrants internationaux sont confrontés à l’exploitation, des pratiques de recrutement illicites, la discrimination et le travail des enfants. Un phénomène qui ne s’arrête pas aux frontières de l’Union européenne. Ici aussi, nous demandons à notre ministre de l’Emploi d’ être vigilante.