la technologie numérique dans la production alimentaire – Surmonter l’écart entre l’automatisation et l’homme

La technologie numérique sous toutes ses formes change drastiquement l’image de la production dans l’industrie alimentaire et des boissons. L’innovation de produits et la compétitivité du marché requièrent de plus en plus de nouvelles capacités dans de nombreux domaines.

L’EFFAT et FoodDrinkEurope ont organisé une conférence en date du 15 octobre afin de présenter les résultats de leur projet de dialogue social financé par l’UE dans lequel on examine les évolutions actuelles au niveau de l’emploi en plus des défis professionnels.

Une conclusion très fréquente du projet au sujet de l’impact de l’adaptation de technologies de l’industrie alimentaire 4.0 est la suivante : sans personnel, il n’y a pas de production. La garantie de suffisamment de personnel est essentielle et requiert l’attention des employeurs et des travailleurs. Cela met les partenaires sociaux dans une position centrale pour assurer une adaptation socialement solide à l’industrie alimentaire 4.0 ; un processus pertinent accepté par les travailleurs et les employeurs, qui prête une attention correcte à l’aspect social et humain de l’adaptation à des systèmes numériques et automatisés.

Pour une transition réussie à l’industrie alimentaire 4.0 il est essentiel de surmonter l’écart entre l’automatisation et l’homme. Le projet a démontré qu’une grande partie de l’effectif dans l’industrie alimentaire et des boissons européenne a besoin d’un perfectionnement ou d’un recyclage. Cette situation souligne l’intérêt d’une bonne formation et la nécessité d’impliquer les dispensateurs d’enseignement et de formation dans le dialogue sur la manière dont le personnel peut être doté de compétences modernes. Les entreprises qui produisent des systèmes numériques et des lignes de production automatisées peuvent profiter de davantage d’informations sur les routines de travail dans la production alimentaire, et les entreprises alimentaires peuvent apprendre davantage sur la manière dont les solutions d’industrie alimentaire 4.0 peuvent être implémentées dans un contexte existant. Cela demande un dialogue ouvert et étendu dans lequel on implique davantage de parties prenantes, dont des dispensateurs d’enseignement et des fournisseurs d’appareils de traitement et de solutions numériques.

L’industrie alimentaire et des boissons européenne demeurera un grand secteur de production central ayant une contribution énorme et utile à la société. Les partenaires sociaux doivent jouer un rôle afin de garantir cette position de l’industrie alimentaire et des boissons. En coopérant avec les institutions d’enseignement, les fournisseurs de systèmes de production et les responsables politiques, on peut évoluer vers une industrie alimentaire 4.0 socialement cohérente et prospère.