Les aides ménagères titres-services réclament du respect

Le 28 novembre dernier, les aides ménagères titres-services ont mené des actions coups de poings à Bruxelles. Les manifestantes ont visé deux lieux symboliques : le siège du groupe Tempo Team à Berchem-Sainte-Agathe et le siège de Federgon (la principale fédération patronale des entreprises privées) sur le site bruxellois de Tour & Taxis.

Les actions de grève étaient inévitables. L’attitude patronale lors des négociations sectorielles ne laissait pas d’autres choix. Depuis des mois, Federgon prend en otage les négociations en conditionnant une revalorisation salariale de 1,1% brut (la marge issue de l’Accord Interprofessionnel) à un refinancement du secteur par les différents gouvernements régionaux. Pire, les patrons veulent imposer une prime unique non récurrente en net.

Les grandes entreprises du secteur ont dégagé des marges bénéficiaires ces dernières années et ont même distribué des dividendes à leurs actionnaires. Trainer les pieds pour octroyer 1,1% brut d’augmentation est insultant.

Pour la FGTB Horval, il est inconcevable alors que nous menons depuis des mois une campagne pour un salaire minimum horaire de 14€ et que dans ce secteur, là où les travailleuses qui font un métier pénible ont des salaires inférieurs à 12€, l’augmentation salariale en brut ne soit pas la priorité !

Sur le thème « une rémunération décente pour les aide-ménagères, pas des profits juteux pour les actionnaires », les centaines de travailleuses venues à Bruxelles ont réclamé leur dû et du respect.

Federgon a écouté nos revendications. La FGTB Horval continuera le combat pour que les travailleuses soient entendues. Le premier « round » s’achève mais le combat n’est pas terminé !