La FGTB Horval s'associe au combat des travailleurs des services publics

« Les services publics, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. » La formule a été tant entendue, mais elle n’en reste pas moins vraie. Tous, nous bénéficions des services publics : que ferions-nous sans les transports en commun, le ramassage des ordures, l’enseignement, les crèches, les pompiers… pour ne citer qu’eux.

Nos combats sont communs

Le 10 octobre, la FGTB Horval s’est donc associée, dans toutes les régions du pays, aux actions de ses camarades du secteur public (voir photos ci-contre). Nos statuts sont différents, mais nos combats sont communs. Nous voulons tous des services publics de qualité. Cela nécessite des investissements publics et des agents dont le travail est reconnu et valorisé.

Or c’est tout le contraire que nous impose le Gouvernement MR/N-VA/CD&V/Open VLD de Charles Michel : coupes drastiques dans les budgets, incessantes attaques contre le statut des travailleurs des services publics, avec en ligne de mire : la privatisation.

Unis pour défendre nos pensions

Nous avons également rejoint leur combat pour défendre nos pensions. Secteurs privé et public, nous sommes logés à la même enseigne : le Gouvernement de Charles Michel veut tous nous faire travailler plus longtemps, pour une pension moindre.

Les quatre partis de la majorité ont ainsi voté depuis longtemps le recul de l’âge légal de la pension à 67 ans, mais ils n’ont toujours prévu aucune exception pour les métiers pénibles. Les syndicats ont pourtant formulé, depuis le printemps dernier ( !), une proposition qui établit quatre critères de pénibilité – proposition réalisée en collaboration avec des médecins du travail et validée scientifiquement. Mais les patrons et le Gouvernement viennent de la balayer du revers de la main! Si les choses restent en l’état (pension à 67 ans votée, et pas d’accord sur les métiers pénibles), cela signifie purement et simplement que chacun, quelle que soit la difficulté de sa fonction, devra travailler jusqu’à 67 ans s’il n’atteint pas une durée de carrière suffisante avant ça !

D’autre part, avec son système de pensions « à points », c’est ni plus ni moins une loterie que le Gouvernement Michel veut mettre en place. Chacun accumulerait des points au long de sa carrière, et la valeur du point ne serait déterminée que juste avant la pension, en fonction de la situation économique. En d’autres termes : nous ne connaîtrons pas le montant de notre future pension à l’avance, et si, par malchance, la situation économique est mauvaise au moment où nous prenons notre pension, nous aurons une pension basse et/ou nous devrons travailler (encore) plus longtemps ! Là aussi, que nous travaillions dans le secteur public ou le secteur privé, nous sommes tous concernés.

Les actions de ce 10 octobre n’était qu’un début. La FGTB Horval sera de toutes les mobilisations pour empêcher le Gouvernement de détricoter nos pensions, notre sécurité sociale, nos services publics – tout ce que nous avons construit ensemble pendant des décennies et que nous devons au contraire toujours améliorer pour permettre à chacun de vivre dignement.

Retrouvez toutes les photos en cliquant ici.